Préparation aux sacrements

Confirmation

« Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit ». (Actes 8, 14-17)

« Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient ». (Actes 19, 5-6)

La confirmation est la célébration réelle de la grâce de Dieu agissant au milieu de nous. Le baptisé, au moment de sa confirmation, réaffirme la foi de son baptême. En même temps, il redit son espérance en la promesse de Dieu, en ce Royaume annoncé par le Christ, déjà là mais pas encore réalisé de façon définitive.[1]  

Appelée le sacrement du don de l’Esprit, la confirmation est concentrée dans deux rites principaux : l’imposition des mains et l’onction d’huile.

Être à la suite du Christ se vit en Église. La confirmation appelle à la réalisation de la mission baptismale : annoncer la Bonne Nouvelle ! Annoncer au monde l’amour de Dieu achevé dans la Pâques de Jésus Christ.

Actuellement, avec la laïcisation de nos sociétés, les nouvelles générations d’adultes n’ont souvent pas reçu le sacrement de la Confirmation, ni même, parfois, de l’Eucharistie. Pour plusieurs de ces personnes, la motivation à être confirmées apparaît au moment d’être appelées à devenir « officiellement » parrain ou marraine lors du baptême d’un petit enfant. Souvent, ils se déclarent croyants, car ils sont baptisés mais pas confirmés.

[1] Denise LAMARCHE, Les Sept sacrements. Guide de réflexion et d’animation, Fides, 1996, p. 58.

Les rites de la confirmation

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La lettre à l'évêque

Comme la confirmation est le dernier sacrement de l'initiation chrétienne et qu'elle rend public le désir du confirmant de faire partie de l'Église, celui-ci écrit une lettre à l'évêque. Il y explique son parcours et ses motivations à demander la confirmation. Ainsi, l'évêque (ou son représentant) qui présidera la célébration pourra officialiser la place du nouveau croyant parmi les chrétiens en le connaissant un peu mieux.

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L'imposition des mains

Durant la célébration, l'évêque appelle chaque catéchumène par son nom et lui demande de confirmer son vœu de suivre le Christ et de faire partie de la famille de l'Église. Ensuite, l'évêque, ainsi que toute la communauté présente, impose les mains sur les catéchumènes pour les bénir et les accueillir comme nouveaux frères et sœurs dans l'Église.

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L'onction

Finalement, l'évêque bénit les catéchumènes d'une croix sur le front avec le Saint-Chrême, l'huile sainte. C'est la marque de l'Esprit-Saint sur les catéchumènes.